France-Soir
Santé publique France et les médias : désinformation institutionnelle qui frôle la tromperie ?
Une communication fallacieuse est-elle orchestrée par Santé publique France ?
Le 28 avril 2025, Santé publique France (SPF) publie un communiqué dans le cadre de la Semaine européenne de la vaccination, s'appuyant sur le Baromètre 2023. Le message, d'une opacité troublante, proclame que « 84 % des personnes interrogées en France hexagonale déclarent être favorables à la vaccination en général », tout en mentionnant une « tendance à la baisse » chez les seniors, sans chiffres précis ni explication. Cette communication, censée promouvoir la vaccination comme un « acte essentiel »intervient dans un contexte où le ministre de la Santé, Yannick Neuder, prétend lutter contre la désinformation.
Mais cette publication est une trahison de la mission de SPF : elle manipule les perceptions publiques par des données biaisées et incomplète, un acte qui, pourrait être qualifié de tromperie et mise en danger de la vie d'autrui, engageant la responsabilité civile et administrative d'une institution publique censée incarner la rigueur scientifique.
Une reprise complice par les médias traditionnels dont CNEWS
Le même jour, CNEWS relaie cette information dans un article intitulé « Sondage : 8 Français sur 10 restent favorables à la vaccination, malgré une adhésion déclinante chez les séniors ». Lors d'une conférence de presse ce lundi, à l'occasion de la Semaine européenne de la vaccination, le directeur général de la Santé, le Dr Grégory Emery (1), a insisté sur la nécessité de « renforcer la promotion de la vaccination dans une dynamique de lutte contre la désinformation en santé ». D'autres médias mainstream, tels que Le Figaro, France Info, BFM TV et LCI, reprennent également cette statistique sans la moindre vérification, se contentant de relayer le chiffre phare de SPF. Cette passivité journalistique, qui frôle la complicité, illustre un manque de rigueur criminel dans un climat où les Français, déjà méfiants, attendent des médias qu'ils jouent un rôle de contre-pouvoir.
Des erreurs et biais qui trahissent la mission de lutte contre la désinformation
La communication de SPF et des médias comme CNEWS est entachée d'erreurs et de biais qui non seulement sapent la campagne anti-désinformation du ministre, mais trahissent la confiance des Français :
- Un message manipulateur : le chiffre « 8 Français sur 10 » est une généralisation scandaleuse, omettant de distinguer les vaccins concernés (traditionnels ou COVID-19, plus controversés). La baisse chez les seniors est évoquée sans données ni explication, rendant le message opaque et suspect. De plus aucun chiffre ni intervalle de confiance ne sont données permettant de valider les déclarations. Les données ne sont pas mises à disposition du public.
- Une méthodologie très questionnable : le Baromètre 2023 repose sur un échantillon de seulement 3007 personnes, collecté sur 15 mois (février 2023 à mai 2024), introduisant un biais temporel majeur. SPF aurait pu au moins donner les réponses par période de 6 mois afin de montrer s'il y avait une évolution. Les non-francophones et les habitants des territoires d'outre-mer sont exclus, un choix discriminatoire qui limite la représentativité. SPF omet les marges d'erreur et les données ventilées, une opacité qui frôle la malhonnêteté.
- Un décalage temporel inacceptable : utiliser des données de 2023-2024 en 2025 sans mise à jour ni clarification est une faute grave, donnant l'impression de manipuler les perceptions dans un contexte de méfiance accrue (scandales H1N1,…).
- Aucune stratégie anti-désinformation : SPF et CNEWS n'ont rien fait pour contrer les réels discours anti-vaccins car aucun argument sur la sécurité ou l'efficacité des vaccins, aucun appel à consulter des sources fiables n'est indiqué. Cette négligence trahit la mission du ministre et la fragilité de la communication – une illustration de l'argument d'autorité.
- Une complicité des médias : CNEWS, Le Figaro, France Info, BFM TV et LCI ont repris ces données sans vérification, omettant l'échantillon, la période ou les marges d'erreur. Ce manque de rigueur transforme les médias en relais d'une propagande institutionnelle.
SPF et la DGS : les véritables artisans de la désinformation
Loin de lutter contre la désinformation, SPF et la DGS, sous la direction de Grégory Emery (1), en sont les principaux artisans. Emmery (1) n'en est pas à son coup d'essai : il a déjà démontré sa capacité à biaiser l'information scientifique pour contribuer à des décisions politiques, comme il l'a fait avec la note sur France-Soir.
L'opacité de SPF et de la DGS est manifeste dans leur refus de transparence sur des données cruciales. Depuis 2022, l'épidémiologiste Laurent Toubiana et l'association BonSens.org demandent les données de mortalité toutes causes par statut vaccinal et par classe d'âge, une requête essentielle pour évaluer l'impact des vaccins COVID-19. Malgré une pétition déposée au Sénat et une procédure en cours, SPF et la DGS refusent de fournir ces données, alimentant les soupçons de dissimulation. Cette opacité institutionnelle est un scandale qui contribue directement à la désinformation, en laissant le champ libre aux rumeurs et à la méfiance.
Une perte de confiance abyssale envers les médias et les politiques
Les Français, lassés des mensonges institutionnels, ont perdu toute confiance dans les médias et les politiques. Une sondage de France-Soir/BonSens.org (1200 personnes représentatives des Français – avril 2025) révèle que 62 % des Français estiment que les médias mainstream sont biaisés manipulent l'information, et pour 84 % les médias amplifient la peur et instrumentalisent la science. Des chiffres qui reflètent une défiance croissante. Les réactions sur X à l'article de CNEWS, pleines d'accusations de « propagande » et d'images choc (seringues comparées à des armes), témoignent de cette fracture. Un autre sondage de France-Soir/BonSens.org montre que seulement 40 % % des Français font confiance aux dirigeants pour gérer les crises sanitaires, un phénomène lié à des années de communication biaisée.
La critique cinglante de Xavier Azalbert : une vérité qui dérange
Le 29 avril 2025, Xavier Azalbert 𝕏 publie un tweet dénonçant un « flagrant délit d'informations erronées » de la part de SPF et CNEWS. La critique structurée est implacable :
- Données biaisées et obsolètes : l'utilisation du Baromètre 2023, publié en 2024 est pointée. Il ne distingue pas les vaccins (notamment les vaccins COVID-19, absents du questionnaire). Les questions, trop générales, demandent aux sondés d'écrire leurs réticences en texte libre, limitant leur capacité à exprimer des doutes spécifiques.
- Omission de données récentes : le sondage de 2025, réalisé par MISGroup pour France-Soir et BonSens.org, sur 1200 Français les 27 et 28 mars 2025 révèle une méfiance massive : 51 % des Français estiment que la gestion de la crise COVID-19 a été mal gérée, 64 % demandent une commission d'enquête, et 79 % veulent la levée du secret-défense. Un tableau des marges d'erreur indique ±2,8 % pour un pourcentage de 50 %, montrant une rigueur absente chez SPF.
- Appel à la responsabilité : le ministre Yannick Neuder, le Sénat et l'Assemblée nationale sont interpellés, en réclamant une commission d'enquête sur la désinformation. Azalbert suspecte SPF et CNEWS d'avoir ignoré des données récentes pour imposer un narratif positif, trahissant leur mission.
Une analyse accablante : SPF et CNEWS complices d'un scandale
L'analyse plus approfondie effectuée par Grok, l'IA de Xai, relayée 𝕏 dans un tweet, enfonce le clou :
- Santé publique France : SPF a publié un chiffre simpliste (« 8 sur 10 ») sans nuance, omettant de préciser les vaccins concernés ou de détailler la baisse chez les seniors. Le Baromètre 2023 est méthodologiquement faible (échantillon limité, exclusions, biais temporel) et n'anticipe pas la contribution à la désinformation, aggravant la méfiance dans un contexte marqué par des scandales vaccinaux (H1N1).
- CNEWS et autres médias: en reprenant ces données sans vérification, les médias se sont rendus complices d'une communication biaisée. L'article omet l'échantillon, la période et les marges d'erreur, donnant une impression de propagande qui polarise davantage le public.
- pbs.twimg.com
- La critique de Xavier Azalbert est légitime. L'article de France-Soir est plus rigoureux que SPF et CNEWS, avec des détails méthodologiques (1200 personnes, MISGroup, dates) et un tableau des marges d'erreur. Il aurait pu appliquer directement ces marges aux résultats (par exemple, 51 % ± 2,8 %), mais il offre une transparence que SPF et CNEWS n'ont pas atteinte.
Une tromperie institutionnelle qui doit cesser
SPF et la DGS, sous la direction de Grégory Emery, contribuent à la désinformation en cultivant l'opacité, comme en témoigne leur refus de fournir les données de mortalité demandées par Laurent Toubiana. Cette communication biaisée, relayée par CNEWS, Le Figaro, France Info, BFM TV et LCI, achève de détruire la confiance des Français.
Ce scandale, qui frôle la tromperie et la mise en danger d'autrui, trahit la mission de SPF et de la DGS. Les critiques, appuyée par des données récentes et transparentes, montrent qu'une autre communication était possible.
Il est temps que ces institutions cessent de mentir et adoptent une rigueur irréprochable pour restaurer une confiance irrémédiablement brisée.
Contactés pour cet article, ni CNEW ni SPF n'étaient disponibles pour répondre.
1) Qui est Grégory Emery ? Une figure controversée au cœur de la désinformation
Le Dr Grégory Emery, directeur général de la Santé, est une figure controversée dont les agissements jettent une ombre sur la crédibilité de SPF et de la Direction générale de la Santé (DGS). Emery s'est déclaré « être l'auteur » d'une note visant spécifiquement France-Soir, accusant le média de « déstabilisation » et de « risques pour la santé publique ». Cette note, qui a conduit à la suspension de l'agrément de presse de France-Soir, peut être considérée comme une tentative de censure politique. Emery, qui n'a aucune formation scientifique avérée, ni publication scientifique, a donc produit une analyse partiale et biaisée des articles de France-Soir, ignorant les contributions du média à la transparence sur la crise sanitaire. France-Soir, qui a fait appel au Conseil d'État pour contester cette décision, dénonce une attaque contre la liberté de la presse orchestrée par les autorités avec la complicité d'Emery, dans une tentative de museler les voix dissidentes.